Un satellite gros comme un bus est tombé sur la Terre. Mais où ?
"Il est encore trop tôt pour faire une prédiction de l'heure et de la zone de retour dans l'atmosphère avec plus de précision", indique la NASA citée par Le Monde.
Des usagers de Twitter ont toutefois signalé la présence de débris à Okotoks, au sud de Calgary dans l'ouest du Canada. Ce pays est l'hypothèse "la plus probable" selon la Nasa.
Même deux heures avant l'impact, les ingénieurs de l'agence américaine ne pouvaient pas mieux faire qu'indiquer une zone large de... 12.000 km. Ce n'est seulement que 20 minutes avant l'impact qu'une estimation plus précise avait pu être donnée.
1 chance sur 3.200 d'être touché
La panique n'avait pas lieu d'être. D'une part, la plus grande partie du satellite s'est brisée et désintégrée dans l'atmosphère pendant sa chute : des 6 tonnes, il ne reste plus que 500 kilos environ, répartis en 26 morceaux.
D'autre part, selon les scientifiques, la probabilité pour qu'un humain ait été touché par un débris est "extrêmement faible". 1 chance sur 3.200 pour être précis.
Au cas ou, la NASA a demandé aux petits malins qui espèrent récupérer des bouts de l'engin de ne pas les toucher. Raisons invoquées : ils pourraient être coupants. Et aussi "parce que, formellement, ils appartiennent au gouvernement américain", rappelle un porte-parole de l'agence.
Bonus
Lancé en 1991 par la navette Discovery pour étudier la haute atmosphère, l'UARS a terminé sa mission en 2005. Il est retombé sur terre faute de carburant. On lui doit notamment les premières alertes sur la responsabilité humaine dans le trou de la couche d'ozone.
Sources : Le Monde, Le Telegramme