Souki Les doigts volent sur le clavier, vite il faut faire quelque chose, se lancer, là tout de suite !
Un mail comme tant d’autres, un nouvel SOS, toujours la même supplique : une perrera pleine à craquer, une série d’euthanasies va avoir lieu…
Et ce petit visage, implorant derrière la grille, le nez tendu elle fixe l’objectif, elle ne sait pas ce qu’elle fait là. Elle n’en sait rien, elle, qu’ils ont décidé qu’elle devait mourir. Elle n’a pas de nom, c’est juste un numéro sur une liste, un coup de gomme, une piqûre et tout sera terminé…
NON ! Pas cette fois, SouKi, ils ne te tueront pas !
La destin vient de frapper à ta porte petite Galga. Beatriz est en ligne, là-bas en Espagne, derrière son écran, comme moi, beaucoup plus près de toi que moi mais ignorante de ton existence. Je lui dis la détresse de tes yeux et l’épée de Damoclès suspendue au-dessus de ta tête. Elle me répond : « Si tu veux, je la fais sortir, je m’occuperai d’elle pour toi. »
Mon amie Beatriz attends mon feu vert… En vérité, c’est elle qui vient de me le donner. Les doigts volent sur le clavier, j’écris : « OUI !!!! ». Je ne réfléchis plus, à quoi bon, il faut agir, non ? On réfléchira après, le temps presse et tout ce qui m’importe à présent c’est de lui donner un nom, pour qu’elle ne soit plus cet insupportable numéro sans âme.
Je veux t’appeler Soukaïna, (la maison du Paradis), c’est un peu trop long, tu seras donc SouKi. Demain SouKi, tu quitteras la perrera.Demain SouKi, le premier jour de ta nouvelle vie.
A demain… SouKi.
Nous avons besoin de l’aide d’Actu-animaux pour régler les frais de pension de SouKi et sa stérilisation.
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