Elle se retrouve cernée par les touristes à cause de Google MapsUne femme a vu sa maison assaillie par les touristes qui faisaient une confiance aveugle au logiciel Google Maps : celui-ci indiquait de manière erronée un emplacement touristique à cet endroit, abusant ainsi la crédulité des visiteurs.
De plus en plus de monde accorde sa confiance au service Maps (Plans) du géant du web Google. Celui-ci a en effet l’avantage de permettre la localisation facile, rapide, et le plus souvent efficace d’une adresse ou d’un lieu en particulier. Mais lorsque Google Maps se trompe, cela peut avoir des conséquences déplorables.
C’est la mésaventure qui est arrivée à Laurie Gneigind. Cette habitante du New Jersey a en effet été victime d’une erreur du site et de son succès : une localisation erronée a envoyé des dizaines de touristes à sa porte. La méprise est simple. Laurie Gneigind habite à la lisière du grand parc de Round Valley State, qui comprend le Round Valley Reservoir, explique le site NJ. Celui-ci est un lieu de loisirs et de détente qui propose du camping, du nautisme ou autres sports sur l’un des plus grands lacs du New Jersey. Elle et son époux ont choisi un cadre de vie verdoyant, isolé dans la nature, où seuls quelques animaux avaient usage de venir les visiter.
Google devrait réparer son erreur
Or le site Google indique que la maison se situe à l’emplacement précis de l’entrée de ce lieu, qui connaît une grande fréquentation touristique. S’il est vrai que l’infortunée n’habite pas loin dudit lieu, elle voit affluer des dizaines de visiteurs qui pensent arriver au bon endroit ! Le problème réside dans la quantité croissante de visiteurs, qui ne sont pas tous aimables ou sympathiques à l’égard de l’habitante.
Après plusieurs solutions peu probantes, Laurie Gneigind a installé un panneau sur sa porte indiquant : "Ceci n’est pas l’entrée du parc, c’est une allée privée... Google Maps se trompe !". Elle a également prévenu à cinq reprises le site du problème qu’elle a rencontré, et celui-ci a mis en place les dispositions pour "travailler sur le problème". En attendant, Laurie Gneigind devra s’armer de patience.
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