Lunel C'est parti pour la fête de la Pescalune

Lunel C'est parti pour la fête de la Pescalune

La fête locale traditionnelle de Lunel, qui attire chaque année plusieurs milliers de passionnés et de curieux, a été lancée en fin de matinée par un grand défilé dans la grande tradition (Arlésiennes, gardians, bandes de jeunes et peña).

Les premières frayeurs bouvines n’ont pas tardé à suivre pour les spectateurs, avec le passage des cent taureaux de la manade Aubanel, dont un petit nombre a fait demi-tour et foncé dans des spectateurs, occasionnant de grandes frayeurs (un dame soulevée par un taureau a été évacuée vers le poste de secours). Toute la journée, course camarguaise, bandidos, concerts et fiesta sont au programme. Ce sera encore le cas durant 9 journées festives.



OPÉRATION EMBOULAGE

Avant leur entrée dans les rues lunelloises ce matin, les cent taureaux ont dû être préparés. Un gros travail effectué hier matin manade Aubanel à Saint-Gilles. Ils sont une quinzaine d’hommes (et une demoiselle) à s’affairer autour des taureaux, enfin autour de leurs cornes. Par six, les bêtes s’engouffrent dans le corridor où elles sont emboulées ou bien équipées de protections en cuir. Objectif : les préparer pour le grand lâcher de ce matin, qui marque l’ouverture de la fête à Lunel. Le travail a débuté tôt, à 8 heures du matin, dans les prés saint-gillois de la manade Aubanel.

Les cavaliers ont commencé par trier les taureaux, sélectionner ceux "d’abrivados, qui ne répondent pas comme c’est le cas en course", explique Pierre Aubanel qui veille au bon déroulement de la manœuvre. Sur place, jusqu’à 14 heures, 78 bioùs passeront ainsi entre les mains des amateurs, tous sympathisants de la manade. 22 autres partiront des prés du Cailar. Go !


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